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Depuis 40 ans

AGIRabcd recrute des bénévoles-retraités pour son siège à Paris

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COHÉSION  -  COLLECTIF -  APPARTENANCE

Faire partie d'une association donne un sentiment d'appartenance à une collectivité humaine (partage des mêmes valeurs, expériences vécues ensemble, poursuite d'un même objectif). Le collectif contribue à renforcer la confiance en soi et ainsi développer son engagement vers les populations les plus démunies.

Odette MIELLET, responsable du secteur Adhérents explique l'importance d'une adhésion à AGIRabcd.

PARTAGE  -  TRANSMISSION  -  ÉCHANGE

Les valeurs de partage et d'échange sont essentielles pour renforcer les liens sociaux, contribuer à une plus grande solidarité entre individus et encourager la transmission des compétences acquises par les bénévoles de AGIRabcd.

Sylvie CAZADE, responsable du groupe de compétence Enseignement décrit les enjeux de la transmission des savoirs de base.

TALENT  -  COMPÉTENCE  -  EXPÉRIENCE

Le soutien aux populations défavorisés est facilité grâce à la compétence et à l'expérience des membres actifs d'AGIRabcd : anciens professeurs, ingénieurs, médecins, mais aussi techniciens, infirmières ou agriculteurs, tous apportent une aide précieuse pour favoriser l'acquisition des savoirs de base, pour aider à la création d'entreprise ou pour soutenir les personnes dépendantes.

Emeline et Samia de la mission locale de l'Oise témoignent sur l'importance de la transmission des savoirs vis-à-vis des jeunes.

MATURITÉ  -  MODERNITÉ

Depuis sa création en 1983, AGIRabcd a pu acquérir une grande maturité grâce aux 24000 bénévoles qui se sont succédés depuis 40 ans, chacun apportant sa contribution à un travail collectif tourné vers le progrès.

Les bénévoles d'AGIRabcd, bien que retraités, n'ont eu de cesse de proposer de nouvelles actions ou de nouveaux outils afin de rester au diapason d'un monde en constante évolution.

Partenariat AESIO - AGIRabcd

La mutuelle AESIO a conclu un partenariat avec AGIRabcd sur le thème de la fracture numérique et sur celui de l'accompagnement des personnes âgées

Le Français Langue Étrangère enseigné à des Ukrainiennes

La délégation de la Loire a développé des groupes de  bénévoles en charge de la formation du Français pour de jeunes femmes originaires d'Ukraine ou de Russie        

Le témoignage d'une adhérente d'AGIRabcd 

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Pour nous rejoindre

(Un clic sur images pour visualiser les clips)

« Je suis demandeur d’asile et bénévole dans une douzaine d’associations »

Né au Togo, handicapé moteur, Éric Goudjo a vécu au Gabon, obtenu un diplôme d’ingénieur en informatique au Ghana et vit à présent en France, à Metz, après avoir passé un an en Allemagne. Très impliqué dans l’associatif, Éric est adhérent d’AGIRabcd où il enseigne le FLE (Français Langue Étrangère).

Quel est ton parcours ? Comment es-tu arrivé à Metz ?

J’ai 39 ans. Togolais, j’ai grandi au Gabon et suis donc francophone. J’ai appris l’anglais lors de mes études au Ghana. Arrivé en France en 2019, j’ai rejoint un prêtre à Munich en Allemagne. J’ai ensuite été logé à Heidelberg, puis à Herbolzheim. La loi de Dublin m’a fait retourner en France, où j’ai été reconduit à Metz.

Une semaine dans un foyer, puis un mois dans le centre d’hébergement d’urgence dans un petit village, Vaux, et depuis octobre 2020, je suis dans un foyer CADA à Metz, toujours avec le statut de demandeur d’asile. J’ai pris contact avec la fondation Abbé-Pierre pour aider les personnes en situation de précarité. J’ai secondé l’équipe en place dans ses missions au quotidien. Depuis, je suis impliqué dans une douzaine d’associations.

Comment es-tu arrivé chez AGIRabcd ?

En mai 2022 sont arrivés de nombreux Ukrainiens, dont la situation est tellement similaire à celle que j’ai connue que j’ai voulu faire quelque chose pour eux. J’ai cherché « Ukrainiens » et « FLE » sur Internet et j’ai découvert AGIRabcd via Bénévolat. J’ai rapidement été contacté par la délégation de Moselle dirigée par Brigitte Collet. Il n’y avait pas de problème d’accès pour mon fauteuil, et c’était parti !

                                  crédit photo Eric Goudjo